Message des évêques de France aux jeunes 
Chers jeunes de France,
Merci d’avoir répondu présents lors des Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne. Nous nous sommes réjouis de vous voir si nombreux. Quelle joie d’avoir été ensemble ! Nous avons été touchés par votre soif, votre joie et aussi votre prière pour nous. Nous vous encourageons à témoigner de ce que vous avez vécu. Réunis en Assemblée Plénière à Lourdes, nous les évêques de France, nous voyons l’Esprit-Saint à l’œuvre en vous. Vous étiez pèlerins de la foi et chercheurs de Dieu. Poursuivez votre chemin sur la route de l’Evangile. Elle conduit au bonheur. Merci pour votre témoignage, votre engagement et votre espérance.
Nous le croyons fermement, le Seigneur s’adresse personnellement à chacun de vous : à toi jeune catholique engagé, à toi catéchumène en chemin, à toi qui doutes de Dieu et qui n’as pas entendu parler du Christ, et à toi qui trouves l’Eglise trop loin de tes préoccupations. A chacun nous disons : tu es appelé par ton nom, tu es aimé de Dieu et le Seigneur te fait confiance ! Ne crains pas de marcher avec Lui.
Souvent, vous nous le dites : les situations du monde, l’état de notre planète, le mauvais témoignage de chrétiens, mais aussi les épreuves personnelles, tout cela suscite angoisse, colère ou incompréhension. Oui, nous entendons vos cris et vos silences. Avec le Pape François, nous vous redisons : n’ayez pas peur d’être « assoiffés de l’intérieur, inquiets, inachevés, avides de sens et d’avenir ».i Ne restez pas seuls, bâtissez des ponts et tissez la fraternité. Les réponses faciles anesthésient. Mais vous, cherchez et risquez ! Avec d’autres, prenez le temps pour lire les Ecritures et connaître la Tradition et le Magistère : entrer dans l’intelligence de la foi par le service et l’étude ouvre les cœurs à l’Espérance.
Nous sommes témoins de vos initiatives et de vos engagements. Nous sommes impressionnés par vos capacités de mobilisation dans des domaines très divers : solidarité, écologie, soin des pauvres, dignité de la personne, unité des chrétiens, liturgie… Cet été aux JMJ, durant le « Temps des Français » à Lisbonne, vous avez été des milliers à prendre différents engagements : travailler à l’unité dans l’Eglise, servir le petit et le pauvre, annoncer le Christ. Nous vous remercions pour votre oui. C’est maintenant le temps de l’action avec l’aide de l’Esprit-Saint.
Etudiants et jeunes professionnels, dans les grandes métropoles, le rural ou les quartiers populaires de nos villes, continuez d’apporter votre contribution. De nombreux prêtres, religieuses, laïcs vous accompagnent avec générosité. Vous êtes les premiers acteurs de la mission dans vos groupes, vos aumôneries. Déployez les charismes que l’Esprit-Saint vous donne et prenez votre place. Votre vocation est belle. Que le Seigneur vous donne de construire des familles qui témoignent de sa bonté. Et si certains entendent l’appel à la vie religieuse ou sacerdotale, réjouissez-vous ! Nous demandons au Seigneur que fleurissent parmi vous de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce et à la vie consacrée, le monde en a besoin.
Chers Jeunes, aimez le Christ ! C’est lui le roc de nos vies : ouvrez lui votre cœur, savourez ses paroles, prenez le temps de le prier et de l’adorer. Chers jeunes, aimez l’Eglise ! Elle n’est pas sans tache et elle n’est pas sans ride. Mais le Christ l’aime comme son épouse et nous l’aimons comme notre mère. Et dans cette Eglise il y a de la place pour tous ! « Et quand la place manque, s’il vous plait, faites de la place : y compris pour ceux qui se trompent, ceux qui tombent, ceux qui traversent des difficultés. »ii.   
Comme le Cardinal Aveline le disait à Lisbonne cet été : « Jeunes de France, la France a toujours été un pays de missionnaires. A votre tour d’être des disciples, à votre tour d’être des missionnaires. »  
Ensemble, sur ce chemin de la mission et de la sainteté, 
Les évêques de France

Saint Martin,
Toi qui as parcouru les routes d’Europe,
Toi qui as vécu à la suite de Jésus en vrai disciple,
Toi qui as partagé ton manteau avec un pauvre par amour du Christ,
Toi qui nous aides à reconnaître son visage en toute personne pour servir et aimer,
Toi qui as lutté contre le mal et qui es passé sur la terre en faisant le bien,
Intercède pour nous en ces temps difficiles,
Protège-nous en ces temps de détresse,
Donne-nous d’être persévérants et de garder la paix dans les épreuves,
Sois notre protecteur et conduis-nous sur le chemin de la vie éternelle.

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Pour tous ceux et  toutes celles qui la connaissaient, je viens d'apprendre le décès de Sr Jacqueline. Elle nous a quittés ce matin parès un séjour en EHPAD, dans la patience et l'attente du grand passage. Elle a gardé, semble-t-il, sa conscience jusqu'à la fin, assise dans un fauteuil dans la journée et maintenue pour ne pas tomber. Les journées étaient longues mais elles ne se plaignaient pas.

Avec une vie bien remplie, de foi, de générosité, d'écoute et d'accueil, elle devrait franchir "la grande porte" sans trop de problème ! Rendons grâce à Diieu de l'avoir rencontrée sur notre chemin et demandons lui d'intercéder pour nous.

Yves

Je me souviens très bien de son sourire, très doux, un peu d'un autre âge quand elle nous parlait avec un rien d'élégance surannée, sans jamais se départir d'une élocution parfaitement articulée. Sa présence rendait paisible, calme, elle semblait simplifier la vie pour qu'elle s'écoule plus facilement, dans la discrétion et le recueillement.

elle a été artisan de paix, vraie fille  de Dieu, faisant du bien sans faire de bruit. Alléluia !     Jean

Je me  souviens d'avoir rencontré Sr Jacqueline lors de ma 1ère venue à "Lève-toi et marche" et combien nous restions suspendus à l'avis mesuré qu'elle donnait et au regard paisible et d'amour qu'elle portait sur leq actions entreprises pour aider nos acueillis. Elle continue à veiller sur eux et sur nous.

Patrick

PRIERE UNIVERSELLE lors de ses funérailles le 24 mars 2023

Que notre prière monte vers Toi, Seigneur,
Nous Te confions Sr Jacqueline. Accueille-la avec tous ceux que nous avons connus et aimés et qui l’ont précédée auprès de toi, Seigneur, écouté-nous.

Que notre prière monte vers Toi, Seigneur,
Pour tous les membres de sa famille qui sont dans la peine et pour la Congrégation à qui elle a tant donné, qu’elle continue à intercéder pour tous, Seigneur, écoute-nous.

Que notre prière monte vers Toi, Seigneur,
Pour celles et ceux de tous âges qui ont croisé son chemin et pour toutes les personnes au service de l’Evangile, Seigneur, écoute-nous.

Que notre prière monte vers Toi, Seigneur,
Pour les jeunes qui entendent ton appel à Te suivre, pour ceux qui sont inquiets pour leur avenir et toutes les personnes qui sont dans l’épreuve, Seigneur, écoute-nous.

Que notre prière monte vers Toi, Seigneur,
Nous Te remercions pour ceux et celles qui se dévouent au service des autres et particulièrement le personnel de Notre Dame des Campagnes, Seigneur écoute nous.

Que notre prière monte vers Toi, Seigneur,
Pour ceux qui sont seuls, écrasés par la souffrance, l’injustice, les poids des guerres, la peur du lendemain, habités par la violence, aide les à trouver l’espérance, Seigneur, écoute-nous.

Voici la prière qu'elle avait choisie comme prière universelle

Seigneur, donne-nous d'écouter le silence pour bien nous disposer le cœur et l'esprit.

Seigneur, donne-nous le temps d'écouter les autres pour les apprécier et les soutenir.

Seigneur, donne-nous le temps d'écouter les informations pour choisir et juger les situations.

Seigneur, donne-nous le temps de vivre

Avec sagesse, pour bien remplir notre vie

Avec partage, pour être heureux

Avec foi et espérance, pour te rencontrer Seigneur.

Seigneur, donne-nous le temps d'aimer les autres

Avec leur différence d'âge, de caractère et de goût

Avec leurs qualités et leurs défauts

Avec leur richesse ou leur pauvreté spirituelle

Avec leur santé ou leur maladie.

Parce qu'aimer c'est vivre

Parce qu'aimer c'est donner

Parce qu'aimer c'est se respecter

Parce qu'aimer c'est s'accepter

Parce qu'aimer c'est partager

Parce qu'aimer c'est le cœur de tout.

Seigneur, donne-nous le temps d'aimer parce qu'avec le recul du temps, nos seuls remords seront de ne pas avoir assez aimer les autres, come Toi Tu les aimes .

Sans la vie et l'amour, le vrai bonheur est une chose impossible à court et à long terme.

Portugaise dans l’âme mais française de cœur, sœur Rosa que j’ai très peu connue, n’en demeure pas moins une énigme ! On pouvait de suite remarquer que la solitude et le silence était son havre de paix. Elle personnifiait le monde du silence. Le dimanche matin, sur le départ pour assister à la Messe, je l’a voyais apparaître sans bruit. Au retour…Pffff ! Elle disparaissait pour se réfugier dans son apaisement intérieur. A part les miracles, elle aurait pu tenir le rôle de « Joséphine ange gardien ».
    

« J’ai une lampe à changer dans ma chambre. C’est haut, je ne peux pas. Pouvez-vous la changer ? » «  Pas de panique ma Sœur, je vous apporte la lumière. » Ce furent nos premières paroles.

En de rares occasions, elle sortait de sa retraite quand le monde n’allait pas dans sa perception. Je me souviens de sa déconvenue lors d’une élection où elle n’a pas été autorisée à mettre son choix dans l’urne pour la simple raison qu’elle n’a pas pris la nationalité française

« Comment peut-on me faire une chose pareille alors que ma famille a donné son sang pour la cause française durant les deux guerres mondiales ? Mon évêque à l’époque m’avait mis en garde, ne prenez pas la nationalité française. Portugaise vous êtes, restez portugaise. J’ai obéi mais quand même j’ai aimé, soigné et éduqué plus en France que dans mon pays. »

Je suis persuadé que ce bulletin de vote a longtemps voyagé dans son esprit, elle qui voulait modestement contribuer à la destinée du pays et qu’un morceau de papier a mit fin à son patriotisme français.

Vous n’aurez pas tout perdu Sœur Rosa, vous allez reposer en terre de France.

« Aujourd’hui ; tout est achevé ici-bas » pourriez-vous nous dire Sœur Rosa. Vous avez été pour ceux que vous avez croisés sur votre chemin, une source d’inspiration et l’exemple d’une vie simple mais bien remplie. Ils vous remercient de votre présence accueillante et dynamisante et pour le rayonnement de votre vie consacrée à Dieu. Vous vous êtes efforcée de plaire au Seigneur pour vous réjouir de paraître aujourd’hui devant Lui. Il vous a ouvert ses bras et sa Maison où votre place est réservée. Unis à vous dans le Corps du Christ, nous vous disons affectueusement : Merci et au revoir Sœur Rosa.

Gérard Dufour

Ils sont 59 adultes et 12 jeunes à être appelés par notre évêque Mgr Leborgne. Une belle messe pleine de joie, bien chantée et bien participative.

Sr Marie Agnès a témoigné ainsi que 5 autres témoins, le matin , pique-nique et messe à 14h30 

Ton esprit Seigneur est vraiment à l'oeuvre et accomplit des merveilles ! 

Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul.

C’est indispensable… C’est un temps de grâce, c’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l’esprit intérieur.

Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls: c’est une source qui voudrait donner de la sainteté aux autres, mais qui ne peut, ne l’ayant pas: on ne donne que ce qu’on a et c’est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l’âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui.

Notre Seigneur n’en n’avait pas besoin mais il a voulu nous donner l’exemple.

Rendez à Dieu ce qui est à Dieu.

Méditation du Bienheureux Charles de Foucauld

Le  12 décembre, nous nous sommes retrouvées à l'église St Léger de Lens  les sœurs de Caffiers : Marguerite marie D., Sr Marthe et Sr Rosa, d'Arras : Sr Marie Claire, Sr Agnès, et St Pol : Sr Marie Agnès et Sr Thérèse avec nos sœurs de Lens pour célébrer le jubilé de 50 ans de vie religieuse de Sr Yvette. Belle messe d'action de grâces où la fraternité franciscaine séculière était bien présente et heureuse de partager ce moment avec nous. Le prêtre a aussi eu le souci de prier pour les vocations sacerdotales et religieuses. Beaucoup de joie aussi de se retrouver pour vivre un moment de Congrégation !

Un repas simple et convivial nous a toutes réunies à la fraternité !

MOT D’ACCUEIL DES FUNERAILLES DE SR MARIE JULIETTE

Ce matin, nous nous retrouvons autour de Sr Marie Juliette qui nous a quittées le 8 décembre après une longue agonie. Elle a rejoint son Seigneur pour qui elle a donné toute sa vie pour l’aimer et le servir.
Sr Marie Juliette est née le 11 mai 1928 à Doudeauville. Elle fut baptisée quelques jours après. Elle entre au postulat chez les Franciscaines Missionnaires de Notre Dame le 5 février 1951 et fera ses 1ers vœux en août 1953 et ses vœux perpétuels le 25 août 1956.
Sr Marie Juliette a servi à Louches de 1952 à 1954. Elle fait alors une formation en catéchèse et fera de la catéchèse à Lens de 1954 à 1986. Elle rejoint ensuite Hesdin. Elle continue à être catéchiste. La fraternité étant fermée, elle part à Boulogne pour un an car cette fraternité ferme aussi. Elle arrive à Avesnes le Comte et un an et demi après cette fraternité est fermée. Elle part à Lille la Madeleine de 1993 à 1995. Cette fraternité arrêtant sa mission, Sr Marie Juliette rejoint Desvres. Là, elle sera sacristine et au service de la communauté. Elle y restera de septembre 1995 jusqu’en 2015. Les sœurs quittent Desvres et donc Sr Marie Juliette arrive à Caffiers.
Sr Marie Juliette avait une grande dévotion à la Vierge Marie et c’est Marie qui l’a accueillie en sa fête de l’Immaculée Conception. Nous vous disons MERCI Sr Marie Juliette pour toute votre vie donnée au service des enfants et des sœurs partout où le Seigneur vous a conduite.

Sr Marie Agnès

L’Esprit a soufflé ! – Congrès Mission 2021
 Université catholique Lille – 1er au 3 octobre

Quel beau week-end nous avons vécu ! Joie de la rencontre, joie de l’élan missionnaire.
Nous étions 2600 congressistes, sans compter les personnes nous ayant rejoints pour les messes et les veillées.
Pourquoi ce congrès ? pour nous aider à retrouver l’élan pour annoncer l’évangile, collecter les bonnes idées, proposer des formations, et tisser un maillage d’amis missionnaires.

Chaque jour, nous pouvions participer :

      à une table ronde. J’ai beaucoup apprécié « Dialogue et annonce avec les musulmans : faut-il choisir ? » J’en ai particulièrement retenu que :
. si le chrétien n’est pas plus grand que le musulman, il a plus que lui : la Révélation de Dieu fait homme pour nous sauver de la mort et du péché (kérygme). Cette Bonne Nouvelle, il doit l’annoncer à tous par amour, pour le salut des âmes : « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » Mt 10,8
. regarder l’autre avec estime
. aimer, c’est annoncer joyeusement, avec amitié, le cœur de la foi : le salut en Jésus-Christ.
. toujours distinguer clairement entre l’islam et le musulman : on peut critiquer l’islam mais il faut aimer le musulman et ne pas le confondre avec les préceptes de l’islam.

    à des ateliers.
Je pense qu’il y en avait une centaine, dont celui-ci que j’ai choisi, vous comprendrez pourquoi : « la transformation missionnaire de la paroisse : la fraternité comme clé de la croissance ». 
extrait : place première à la prière, à la grâce, à l’Esprit-Saint… la grâce ne remplace pas la nature, Jésus s’est appuyé sur les hommes ; ex : Cana, multiplication des pains…

      à des veillées
Les vendredi et samedi soir, des veillées de louange, d’adoration, de témoignages, d’exhortation, qui enflammaient le cœur et ravivaient l’élan missionnaire : Dieu bénit – Dieu visite – Dieu aime et envoie – Dieu guérit. Les lieux eux-mêmes respiraient la beauté !

Oui, l’Esprit a soufflé autant que le vent qui n’a pas ménagé les 55 exposants qui ont résistés aux aléas climatiques.

Continuons à prier les uns pour les autres, et pour notre Eglise, afin que ce qui a été semé porte beaucoup de fruits.

« Ce que tu as découvert, ce qui t’aide à vivre et te donne une espérance, c’est cela que tu dois communiquer aux autres » Joie de l’Evangile §121
« Evangéliser, en fait, c’est vivre intensément notre relation à Dieu et l’annoncer par notre vie et notre parole… entrer dans un monde de relations en étant ouvert à la richesse de l’autre pour bâtir une humanité plus fraternelle » selon st François
« Nous croyons que le fait d’annoncer le nom de Jésus nous oblige à une conversion radicale, à mieux vivre tout court et à vivre de l’Esprit. » Manifeste pour la mission

Un pélé bien arrosé mais plein de joie ! 

Des jeunes heureux d'y participer et toujours plein d'enthousiasme malgré les crevaisons, la boue, les côtes du boulonnais ....

3 groupes de filles et 3 de garçons, accompagnés d'animateurs et des accompagnateurs spirituels. une trentaine de kms par jour dans tous les terrains, rarement du macadam.... nous dormons sous la tente, et les douches ont même de l'eau chaude !! Merci pour tous les adultes qui accompagnent ! 

une belle équipe de lycéens monte et démonte chaque jour le camp !

nous partons de Tortefontaine le lundi matin.

jeudi soir à Condette : veillée adoration avec confessions , des prêtres nous ont rejoints .

La fatigue est aussi là pour la dernière étape : de Condette à Boulogne!

Arrivée à la cathédrale de Boulogne le vendredi après midi , messe célébrée par MGR Leborgne : joie intense et action de grâces ! 

cliquez sur la photo pour en voir d'autres

Depuis quelques semaines en Conseil régional, nous avions décidé de faire une Assemblée régionale fraternelle du 30 juillet au 2 août conformément à ce que préconise nos Constitutions : une assemblée intermédiaire au milieu du mandat de 4 ans du Conseil Régional.
Nous avons préparé cette Assemblée en juin dernier avec Frère Jean Paul Arragon, OFM qui devait nous accompagner. L’hospitalisation de Frère Jean Paul début juillet ne lui a pas permis d’être présent et aucun frère franciscain ou capucin n’a pu le remplacer.
Néanmoins, nous nous sommes retrouvées comme prévu pour cette Assemblée à la Maison Diocèsaine d’Arras autour du thème « Femmes de communion, comment être attentives pour accueillir et vivre les diversités culturelles et autres ? » La parabole du ‘Bon Samaritain’ a introduit notre réflexion en mettant en scène cette situation et en la relisant à partir de l’encyclique du Pape François « Fratelli Tutti ». 
Les témoignages de Sr Monique Dornier, Sr Suzanne Mahavita, de la fraternité de Combronde et de Sr Marie Dominique par visio-conférence depuis l’Algérie nous ont montré comment sont accueillies les diversités culturelles au sein de notre Institut pour une plus grande communion.
Des convictions et interrogations se sont dégagées de nos 2 jours de réflexion : convictions et interrogations que nous ne manquerons pas d’approfondir par la suite.
Notre rencontre fraternelle s’est poursuivie par la belle fête du Jubilé de 50 ans de profession religieuse de Sr Marguerite Marie Leblon, Sr Brigitte des Haulles et Sr Yvette Briquet .
En cette fête de Notre Dame des Anges si chère à la famille franciscaine, l’eucharistie bien préparée et bien animée avec le moment d’intense émotion du renouvellement des vœux s’est déroulée dans la grande chapelle de la Maison diocésaine et a été concélébrée par l’Abbé Vincent Blin, vicaire général du Diocèse d’Arras, l’Abbé Pierre Marie Leroy, délégué épiscopal pour la Vie Consacrée et l’Abbé jean Marie Rauwel curé de la Paroisse St François d’Assise de Lens.
Après le « Vivat » chanté par nos sœurs, les cadeaux offerts et l’apéritif, nous nous sommes mis à table pour un repas festif.
Une surprise appelée « Balade dans l’histoire de la Région » nous attendait ensuite. Nous avons été heureuses de voir des photos d’il y a 30, 40 ou 50 ans reconnaissant des sœurs parmi nous et d’autres déjà près du Seigneur.
C’est avec joie que cette journée a été vécue avec des laïcs, proches de nos fraternités ou membres des fraternités séculières franciscaines.
Rendons grâce à Dieu pour ce qui nous a été donné de vivre pendant ces jours.
        DISPONIBILITE - CONVIVIALITE – FRATERNITE
                « PAIX ET JOIE »
        « UNE PROFONDE COMMUNION ENTRE NOUS »

                                                                                                                                     Sr Yvette

A 9h, nous sommes à l'église Ste Elisabeth pour la messe d'action de grâces présidée par le Père Philippe Potier accompagné de plusieurs prêtres amis de nos sœurs et le Père Eric Bidot, Provincial des Capucins.

Une belle cérémonie animée par les membres de la Fraternité séculière, pleine d'émotion mais aussi d'espérance !

Après la messe un temps fraternel se vit dans la cour de l'école Ste Agnès : les enfants leur chantent un chant franciscain, des cadeaux et des mots écrits par les uns les autres et un joli gâteau, tout cela pour signifier leur amitié à nos deux sœurs Marthe et Thérèse.

Que le Seigneur soit béni et loué pour toute cette vie donnée dans cette ville !

et que la Vierge Marie les accompagne vers leur nouveau lieu de vie ! Amen !

cliquez sur le PDF pour la lire !

Nous nous sommes retrouvées à la Maison régionale le 19 mai 2021 pour fêter l'anniversaire de Sr Yvette en y associant  Maria  et Thérèse. Un temps fraternel apprécié après tout ce temps de pandémie qui nous a séparé !

Il est bon, il est doux de se retrouver en sœurs ainsi pour la Gloire de Dieu !

 semaine  sainte       

                    LA VRAIE VICTOIRE

245. À plusieurs reprises, j’ai proposé « un principe indispensable pour construire l’amitié sociale : l’unité est supérieure au conflit. […] Il ne s’agit pas de viser au syncrétisme ni à l’absorption de l’un dans l’autre, mais de la résolution à un plan supérieur qui conserve, en soi, les précieuses potentialités des polarités en opposition ».
                                    
Nous le savons parfaitement, « chaque fois que, en tant que personnes et communautés, nous apprenons à viser plus haut que nous-mêmes et que nos intérêts particuliers, la compréhension et l’engagement réciproques se transforment […] en un domaine où les conflits, les tensions et aussi ceux qui auraient pu se considérer comme des adversaires par le passé, peuvent atteindre une unité multiforme qui engendre une nouvelle vie »

Prions une station du Chemin de Croix chaque jour pour la paix dans les familles.

En ce dimanche 9 août nous reconduisons Sr Thérèse à St Pol, elle était venue, comme d'habitude, quelques jours rendre service à la fraternité de Caffiers.

Comme prévu, nous prenons la route de Soissons, route très longue presque 5 heures .

Ensemble, Srs Marie Agnès, Thérèse, Rosa et Marguerite marie, nous allons fêter "l'Anniversaire de Soeur Suzanne", pensez 93 ans ça se fête !!

grande joie de pouvoir nous unir à Guy Marie pour un si grand jour.

Ce n'est pas un certain âge, mais un âge certain, Sr Suzanne a soufflé ses 93 bougies après un repas de fête "Cuisinière 4 étoiles...".

Ce fût une journée très fraternelle dans la joie après de telles retrouvailles.

merci à nos Sœurs de Soissons

Les sœurs de Caffiers

En ce lundi de Pentecôte, nous nous retrouvons à St Pol, les fraternités de Lens, Caffiers, Arras, St Pol et Bernadette.

Afin de respecter les consignes sanitaires, nous vivons ce temps dans le local de l’aumônerie juste à côté de la  maison.

Joie des retrouvailles après ce temps de confinement  !

Partage fraternel pendant le repas !

Détente : nous avons pris le temps de jouer ensemble !

Pendant la vaisselle, certaines ont profité du jardin et des poules !....

Nous prions vêpres  avant le départ de nos sœurs de Caffiers

Le reste du groupe participe à la messe paroissiale à 18 h  avant  de rentrer chacune chez soi !

Il est bon, il est de se retrouver entre sœurs pour un temps gratuit !

Marie Agnès et Thérèse

UN COURRIER DE SR MARIE DOMINIQUE

Bonsoir Marie-Agnès,

Prochaine annonce de la date de canonisation du Bienheureux Frère Charles de Foucault! Une heureuse nouvelle pour l'Eglise d'Algérie!

Et pourquoi pas une occasion de prévoir un passage en Algérie afin de découvrir, sur le terrain, ce que fut sa vie dans le désert algérien; au milieu des Berbères! J'espère que cette opportunité se transformera aussi en un appel.Cela se prépare.

Je te transmets  les articles parus dans La Croix, que tu as sans doute lus, mais tu pourras les transmettre plus facilement à ceux et celles qui pourraient être intéressés. C'est Jean- Marie qui sélectionne, scanne, envoie. Avec la présence de Nicolas, il a le temps de respirer même s'il reste, à ses côtés, la "mémoire" du diocèse.

Je t'embrasse. Marie-Dominique

L’annonce de la prochaine canonisation de Charles de Foucauld, mercredi 27 mai, a provoqué une véritable onde de joie. Si un premier miracle lui avait été attribué en 2005 faisant de lui un bienheureux, la congrégation lui en a attribué un second. Il s’agit d’un miracle de préservation : en 2016, Charle, charpentier, a survécu à une chute jugée mortelle…
Il aura fallu presque 100 ans pour que le procès en béatification de Charles de Foucauld, entamé en 1926, aboutisse à sa canonisation. Après la reconnaissance d’un premier miracle en 2005 par Benoit XVI le faisant accéder au statut de bienheureux, le pape François a reconnu l’attribution au bienheureux Charles de Foucauld d’un deuxième miracle, ouvrant la voie à la canonisation prochaine du Français. « Ce deuxième miracle n’est pas une guérison (comme son premier miracle, ndlr) mais un cas de préservation dans un accident du travail », explique à Aleteia Laurent Touchagues, président des Amitiés Charles de Foucauld.
L’histoire remonte au 30 novembre 2016, veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld. Ce jour-là Charle, ouvrier charpentier chez Asselin, entreprise de restauration de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’institution Saint-Louis, lycée catholique de Saumur. Quand tout à coup, dans l’après-midi, il fait une chute de 16 mètres de haut, traversant la voute, avant de finir empalé sur les pieds d’un banc qui était retourné. « Les médecins sont catégoriques. C’est le type même d’une chute mortelle. À cette hauteur, tous les organes explosent », soutient Laurent Touchagues.

Président de l’entreprise pour laquelle travaille le jeune ouvrier – qui est alors âgé de 21 ans –, François Asselin est en déplacement à Paris. « Quand on m’a expliqué les circonstances de l’accident, je me suis dit que c’était fini, qu’il n’allait pas s’en sortir », confie-t-il à Aleteia. Proche de la fraternité de Marie, Reine immaculée et du père Artarit, curé de la paroisse Bienheureux-Charles-de-Foucauld à Saumur, le chef d’entreprise les contacte pour leur demander de prier pour ce jeune homme. « Nous étions à la veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld », se souvient-il. « Ils m’ont invité à le prier tout particulièrement ». Surtout que, de Paris, François Asselin n’arrive ni à joindre le famille du jeune homme, ni l’hôpital. Alors il se résout à passer une nuit de prière, entre angoisse et abandon. Se met ainsi en place un incroyable mouvement de prière à Charles de Foucauld pour la santé de ce jeune charpentier.

 « Dans cette histoire une chose est sure, ce qu’ont conclus les médecins : l’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose. »

Ce n’est que le lendemain qu’il réussira à joindre la mère de l’ouvrier… qui lui assure que « tout va bien ». « De retour à Saumur, je suis allé le voir trois jours après son opération. Il était assis sur son lit d’hôpital ». C’est alors qu’il apprend qu’après sa chute, le jeune homme s’est lui-même relevé et a marché sur une cinquantaine de mètres, alors que le montant du banc lui a traversé l’abdomen et est encore en lui, afin d’aller chercher de l’aide. Six jours après son accident, Charle s’impatientait dans sa chambre d’hôpital « et deux mois après il était de retour au travail », se souvient François Asselin. « Dans cette histoire une chose est sûre, ce qu’on conclut les médecins : l’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose », souligne encore le président de l’entreprise.

Une neuvaine pour le centenaire de sa mort
Voici donc pour le constat médical. Mais qu’en est-il du contexte spirituel ? Il y a d’abord le prénom du jeune homme, Charle, sans s, dont le patron n’est autre que Charles de Foucauld. Ensuite, cette chapelle est située à côté de l’école de cavalerie de Saumur dont Charles de Foucauld est un ancien officier. Cet accident, qui aurait pu être tragique a par ailleurs eu lieu la veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld, le 1er décembre 1916. À cette occasion le diocèse avait proposé aux fidèles une grande neuvaine pour sa canonisation. Des milliers d’images du bienheureux avaient été distribuées les précédentes semaines afin de porter la prière de chacun. « Le patron de l’entreprise Asselin est un paroissien. Il venait lui aussi de terminer une neuvaine afin de demander un second miracle pour la canonisation de Charles de Foucauld », assure le père Artarit.

À l’unanimité ils ont déclaré que ce qui était arrivé au jeune homme était inexplicable naturellement !

En lien avec le postulateur de Charles de Foucauld, le père Ardura, l’association Amitiés Charles de Foucauld se mobilise à son tour pour savoir si cela peut constituer un second miracle attribué au bienheureux. Pour mémoire, que ce soit pour la reconnaissance de vertus ou d’un miracle, il y a une double enquête faite par l’Église. La première se déroule là où a eu lieu l’événement et la seconde à Rome au sein de la Congrégation pour la cause des saints. C’est ainsi que l’enquête diocésaine démarre en 2017. « Mgr Delmas, l’évêque d’Angers a nommé une commission qui a pu interroger le jeune charpentier, des témoins, des médecins… Validant la force de cet événement, l’évêque nous a permis d’envoyer le dossier à Rome », explique Laurent Touchagues.

Le dossier part donc pour Rome en mars 2019. Là encore, il y a d’abord l’étape médicale. Deux médecins sont chargés de faire une première analyse et si les deux donnent un avis favorable, la procédure continue. Concernant le dossier pour Charles de Foucauld, l’avis favorable tombe à l’automne 2019. C’est ensuite au tour d’une commission médicale de se réunir. « Ce fut le cas le 14 novembre 2019 », se remémore Laurent Touchagues. « Et à l’unanimité ils ont déclaré que ce qui était arrivé au jeune homme était inexplicable naturellement ! »

La date de canonisation connue courant juin
Le dernier mot revenant à la commission théologique de la Congrégation pour la cause des saints, cette dernière se réunit finalement le 18 février 2020. Et le verdict tombe : l’ensemble des membres reconnaissent à l’unanimité le caractère surnaturel de l’événement, le validant ainsi comme miracle. « Pouvoir partager cette nouvelle avec tous est une joie immense », se réjouit Laurent Touchagues. Si l’annonce de la prochaine canonisation du bienheureux Charles de Foucauld est désormais connue, la date exacte devrait être communiquée courant juin. « C’est une réelle joie », assure également le père Artarit, « et une grande émotion », reconnaît François Asselin. « Dans la vie nous sommes tous en quête de sens, on se demande pourquoi en espérant avoir la réponse là-haut. Là nous sommes encore sur Terre et nous avons eu la chance d’avoir la réponse ». Une joie partagée aussi par le jeune miraculé, pourtant non-croyant. « C’est étonnant d’ailleurs de voir ce que cela dit de Charles de Foucauld qui a passé la fin de sa vie à témoigner de Dieu auprès de non-croyants et de personnes qui ne le connaissaient pas. »

Lire aussi :
Mgr Boulanger : « Charles de Foucauld ne nous parle pas de l’Église mais de Jésus »
 
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Charles de Foucauld ou l’apostolat de la bonté

Les évangiles nous parlent de la Veuve de Sarepta et de Naaman le Syrien, les paroissiens de Saumur nous parlent de Charle.
Charle, mon frère, nous croyons que Dieu  t'a béni, et nous en remercions un autre Charles.

En 2005, l'Eglise a proclamé que Charles de Foucauld était bienheureux en reconnaissant que Dieu avait béni une famille chrétienne (Giovanni, Giovanna et leurs deux filles).
Aujourd'hui, l'Eglise va proclamer que Charles de Foucauld est saint en reconnaissant que Dieu a béni un homme qui appartient à la famille humaine. Merci Seigneur ! Merci Charles !
Notre pape François doit être heureux et nous le sommes avec lui.

Charle, mon frère, on nous dit que tu es charpentier et que tu avais 21 ans en 2016. On ne veut pas chercher à en connaître davantage ; on veut respecter ton intimité, sinon les journalistes du monde entier vont venir te déranger.
Le 30 novembre 2016, tu travaillais avec tes camarades à la restauration d'une charpente. Cela se passait à Saumur, dans la chapelle de l'Institution Saint-Louis. On t'imagine sous le toit, au milieu de la charpente, et au-dessus de la voute de la chapelle. Mais voilà qu'un morceau de la voute lâche sous ton poids, et tu tombes sur un banc de bois qui explose sous le choc (les spécialistes diront qu'une chute de 15m, 50, c'est mortel). En plus de cela, un morceau du banc (on découvrira que c'est l'accoudoir) a traversé ton corps à la base de la cage thoracique. Mais aussitôt tu te relèves pour demander des secours pour t'emmener à l'hôpital. On t'a bien opéré… et au bout d'une semaine tu es déjà à la maison… et deux mois après tu es de nouveau au travail en parfaite santé !

Comme toujours, les commentaires vont circuler dans tous les sens : "Il a eu beaucoup de chance !"… "C'est St Louis qui l'a protégé puisqu'il travaillait dans sa chapelle !"… "Mais non, c'est St Joseph, le patron des charpentiers !"…
Mais les paroissiens de Saumur nous disent que c'est Charles de Foucauld qui est derrière tout cela ; et le 27 mai 2020, le pape François est d'accord d'attribuer cette bénédiction de Dieu à l'intercession du Bx Charles de Foucauld, en réponse à un ensemble de prières. 

C'est un petit signe pour nous rappeler que Dieu bénit tous les humains : nous sommes invités à le reconnaître et Charles nous pousse dans le même sens. Avec quelques citations tirées de ses lettres on peut découvrir comment il demande à Dieu de bénir tous les humains :
À Marie de Bondy, depuis Beni Abbès : 
"En donnant la bénédiction du St Sacrement aux pauvres soldats qui viennent la recevoir, je prie JÉSUS d'étendre cette bénédiction bien au-delà de notre petite chapelle."  …  "Chaque soir, le St Sacrement donne Sa bénédiction à la terre." 
À Hadj Edris, un marocain qui a beaucoup protégé Charles pendant son exploration : 
"Que DIEU vous accorde le salut et toutes Ses bénédictions… de la part de votre ami très dévoué, de votre frère en DIEU." 
À Louis Mercier, un militaire berbérisant : 
"Je prie DIEU de vous bénir, de bénir ceux que vous aimez et ce peuple marocain au milieu duquel Il vous a conduit." 
Au Père Guérin, préfet apostolique du Sahara : 
"Que JÉSUS bénisse votre préfecture et tous ces pays musulmans !" 
À un officier éprouvé par la guerre : 
"Je remercie DIEU de ce qu'Il vous a conservé en santé et vous a préservé de tant de dangers ! Je Le prie de vous garder jusqu'au bout et de vous bénir de toute manière." 

Mais retournons à Saumur, à la Paroisse du Bx Charles de Foucauld. 
Sans même connaître l'identité du blessé ni son véritable état de santé, les paroissiens se mettent en prière pour demander au Bx Charles de Foucauld de sauver le jeune charpentier.
Le lendemain, 1er décembre 2016, centenaire de la mort de Charles de Foucauld et fête paroissiale prévue dans le lieu même de l'accident. 
Dans cette paroisse sous la conduite de leur Pasteur, les fidèles prient quotidiennement pour demander la canonisation du Bx Charles de Foucauld.
Et pendant toute l'année 2016, nombreuses ont été les prières adressées au Bienheureux. De nombreux groupes de prière, appartenant à la "Famille Spirituelle Charles de Foucauld", ont prié pour demander sa canonisation.

Impressionné par une convergence étonnante de faits, le Père Ardura, postulateur de la cause, est venu interrogé les témoins et a suivi de près la procédure canonique (diocésaine et romaine). On peut noter les dernières dates des différentes étapes :
Le 14 décembre 2019, les 7 médecins convoqués à Rome pour étudier le dossier médical ont unanimement conclu en ces termes : le peu de lésions provoquées par une chute libre de 15m,50 n'est pas scientifiquement explicable. Habitués à analyser des guérisons, les médecins ont voulu préciser en disant que Charle a été sauvé d'un danger.
Le 18 février 2020, 7 théologiens se sont réunis pour répondre à la question : "Est-ce qu'il s'agit d'un miracle ?" Après avoir étudié l'ensemble du dossier et relevé tous les éléments qui constituent le cadre précis dans lequel se sont déroulés les faits, ils ont conclu unanimement qu'il s'agit d'un miracle opéré par Dieu, par l'intercession du Bx Charles de Foucauld, en réponse à un ensemble de prières.
Le 5 mai 2020, les Cardinaux et Evêques, membres de la Congrégation pour les causes des saints, ont conclu que le jeune Charle a été miraculeusement sauvé par l'intercession du Bx Charles de Foucauld.
Le 27 mai 2020, le Pape François a autorisé la publication du décret reconnaissant ce miracle attribué à l'intercession du Bx Charles de Foucauld.
La date de la canonisation sera fixée ultérieurement.

On sait que Charles a vécu à Saumur, pendant une année à l'école de Cavalerie. Mais on est souvent surpris d'apprendre qu'en 1879, Charles était inscrit à la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul dont l'action est orientée vers tous les nécessiteux. La foi de Charles est alors occultée par le doute, mais son cœur est resté attentif aux besoins des autres.
En 2016, un jeune charpentier était dans le besoin et notre Bienheureux a remué le Ciel.
Merci Seigneur ! Merci Charles !
Et que Dieu te bénisse, Charle, mon frère !

Bonsoir mes sœurs.

J'espère que vous allez bien. Je vais bien ainsi que nos sœurs.  Je vous partage mon vécu auprès des patients atteints du COVID-19. Je suis sur le terrain depuis trois semaines, dans le service Maladies infectieuses de l'AP HP Salpêtrière.
 Le premier jour de mon stage nous avons eu 3 décès. C'était impressionnant de voir  plusieurs décès dans un service en une journée. Nous avons des malades qui sont très fatigués car ils sont passés au réa. La majorité a un atteinte neurologique donc ils présentent une hémiplégie (faciale, membres...) une paraplégie ou  d'autre signes neurologiques. Ils sont tous dépendants. Actuellement, dans mon service nous avons 40 lits de covid. L’amélioration de leur état  est très lente. 
Pour nous, la journée est assez chargée. Moi, en tant que première année, je fais l'activité des aides soignantes. Je suis très contente de pouvoir participer à cet événement "crise sanitaire" c'est une expérience assez riche et constructive. Au chevet des ses patients," j' aspire à l vraie vocation FRANCISCAINES.
Depuis le 27 avril  à ce jour nous avons eu 8 décès. Et dès qu'il y a un lit qui se vide, un autre patient arrive. Car les autres services doivent se libérer pour accueillir des patients non covid. Tandis que nous, en  tant que service des maladies infectieuses nous devons recevoir les derniers patients du coronavirus.   

Ma soeur union de prière et fraternellement je vous embrasse.

                                                                                Jeannine

Le 21 février, javais mon visa pour l'Algérie. Je suis partie le 24, directement à Alger, à la maison diocèsaine pour la rencontre de la COSMADA où je retrouvai Sr Marie Dominique. Beaucoup d'embouteillage pour arriver, 2h de taxi, et pourtant le chauffeur était très habile pour gagner des places, la bande d'arrête d'urgence était aussi encombrée que les autres voies sauf quand la police était présente....(cela coûte cher : on vous prend votre permis et votre voiture !).

Cette rencontre de deux jours et demi est simple, fraternelle, riche en partage d'expériences vécues auprès de cette population pauvre.

Les évêques sont là. on les sent proches des religieux(ses), soutenant leur mission. Le nouvel évêque de Constantine, évêque de Sr Marie Dominique fait une brève apparition. Il sait tout de suite que Sr Marie Dominique aime une bière comme boisson.....

Le jeudi midi, nous partons pour Batna, on devait avoir 5h de route mais en fait nous en avons eu 8 car nous avons mis 3h pour faire 100kms à cause des embouteillages !.....

Le ve,dredi est le jour du repos mais nous pouvons faire quelques courses pour le repas. Le soir arrivent 3 petites soeurs de Jésus et un prêtre. Car demain matin, nous partons aux aurores pour l'installation du nouvel évêque Nicolas Erouart à Annaba  (anciennement Hippone, 2h30 de route de Bartna même si'il y a de l'autoroute !...), à la basilique de St Augustin, magnifiquement renovée. Tous les évêques d'Algérie sont là et celui de Tunisie (Le Père Nicolas vient de Tunis), beaucoup de prêtres sont là aussi et l'assemblée représente environ 300 personnes. Les chrétiens algériens ne sont pas là par sécurité et les autres chrétiens sont les nombreux prisonniers sub-sahariens... Une Eglise vivante ! Les jeunes sub-sahariens font une chorale magnifique et pleine de vie ! Au début les autorités et les imans sont là pendant l'entrée officielle du nouvel évêque et la lecture de sa lettre de nomination en français et en arabe. Ils sont une trentaine et partent au moment où  commence la messe ils quittent la Basilique. Une belle messe animée par les jeunes sub-sahariens. Le nouvel évêque est simple et fraternel : il a demandé que l'on prie pour lui, qu'on le laisse grandir, il doit apprendre sa nouvelle mission et c'est beaucoup émerveillé de son nouveau diocèse et de la vie partagée. 

et au retour, une petite anecdote. Je reprenais l'avion à Constantine. Je n'étais pas enregistré parce que j'avais changé ma date de départ... et un responsable de Air Algérie me dit : "Vous avez prié ce matin donc pourquoi vous inquiéter" . Un appel à faire confiance au Seigneur qui m'a interpellé en ce début de Carême. Et j'ai eu une place dans l'avion .....

Sr Marie Dominique a besoin d'aide et a été heureuse de paratger ce moment avec moi.

Sr Marie Agnès

Thème : « Construire la culture de la rencontre en accueillant la diversité culturelle comme un don, une porte ouverte à la mission »

Approfondissement

Autour de 3 mots

1^e mot : la diversité

Larousse = caractère de ce qui est divers, varié, différent. Le contraire est l’uniformité, l’unité.

Dans la nature, les fleurs sont diverses, les animaux divers.

La diversité a un côté objectif : elle se montre, elle se constate (cf. une ballade en forêt ou sur les routes.. ). C’est vrai pour la nature mais aussi pour la nature humaine.

On parle beaucoup de bio-diversité : tous les éléments sont reliés entre eux ; ils font système (exemple : les haies, les oiseaux, les fleurs, les insectes…). L’encyclique Laudato Si nous rappelle que les hommes aussi sont reliés les uns aux autres dans leur diversité, dans leur particularité. L’écologie intégrale, selon le Pape François, relie toutes les composantes du vivant.

2^e mot : la différence

Larousse = caractère ou ensemble de caractères qui distingue une chose d’une autre, un être d’un autre (peut être étendu à un groupe).

Distinguer = séparer et mesurer l’écart : plus grand, plus petit, plus gros…

Quand on mesure un écart, il faut un point de départ et un point d’arrivée : qui va fixer le point de départ, le point d’arrivée ?

Constater une différence, c’est se donner les moyens de mesurer la différence (l’écart).

Ces moyens peuvent être conventionnels (appartiennent à des traditions, à des religions, à des groupes précis) et donc assez objectifs. (différence entre FMND et FMM : CG, fondatrice, histoire…)

Ou ces moyens peuvent être arbitraires (basés sur le ressenti) et donc subjectifs.

Ils sont souvent un mélange des deux !

Expressions qui nomment la différence :

          à la différence de = par opposition à (à la différence de son frère, il travaille)

          à la différence que (près) = introduit une remarque

          faire des différences = ne pas agir de la même façon avec tel ou tel ; traîter de manière inégale

          faire la différence = permettre de choisir ; de gagner.

          Le droit à la différence = le droit à ce qu’un écart par rapport à une référence (culturelle, sexuelle…) ne soit pas perçu comme une infériorité

          La soustraction = permettre de faire la différence entre deux nombres

Qui est différent ?

Quel est le point de départ : est-ce l’autre qui est différent ? Est-ce moi ? Tous les deux ?

Quels sont les critères utilisés pour dire et mesurer la différence ?

Le « qui est différent » s’appuie d’abord sur des manières d’être, de parler, d’agir.

Ces « manières » vont conditionner notre regard sur les personnes.

3^e mot : l’alterité

Déf : reconnaître l’autre dans sa différence.

L’autre est autre et restera autre (nous ne sommes pas dans le monde du même).

Il s’agit de reconnaître l’autre pour lui-même.

Ce peut être un chemin vers Dieu qui est le Tout Autre.

La psychanalyse nous apprend qu’il y a toujours en nous le désir de l’autre et en même temps la peur de l’autre :

          le désir d’aimer, d’être aimé, d’être reconnu, d’entrer en lien, d’accueillir la différence comme une chance. Cela nous ouvre aux autres.

          la peur de l’autre, peur de ne pas être compris, de ne pas être aimé ou reconnu ; peur de la différence ; cela peut engendrer du refus, de la violence. Avec le risque de se fermer sur soi.

Quelques attitudes ou réactions à regarder de près :

          « c’est comme moi » : réflexe qui nous rassure. On cherche d’abord ce qui unit au risque de gommer la différence. Le critère sous-jacent d’évaluation est soi-même. Je vais regarder l’autre ou son comportement par rapport à moi et à mon comportement (personnel ou celui du groupe auquel j’appartiens ou j’adhère). Je ramène l’autre à moi.

          « je me mets à ta place » : c’est l’empathie absolue. Je veux tellement comprendre l’autre que j’imagine être lui-même. C’est une attitude généreuse (au risque de m’oublier moi-même) mais qui peut ne pas être respectueuse de la différence. Lacan disait : si je me mets à la place de l’autre, où l’autre va-t-il se mettre ? Il n’y a plus de place pour lui. Et finalement, c’est encore moi qui occupe le terrain.

          « je suis tolérant » : j’accepte que les comportements soient différents, je suis large d’esprit ! la différence ne me fait pas peur (parfois à condition que cela ne me gêne pas) !  La tolérance est une bonne chose (meilleure que l’intolérance) mais elle risque d’accepter la différence sans vouloir connaître et comprendre les personnes, les religions…

          « je suis indifférent » : je ne me laisse pas émouvoir par la diversité. Il n’y a pas d ‘impact sur moi. Il n’y a ni désir, ni refus.

L’altérité se différencie de la tolérance, de l’indifférence, d’une unité trop rapide ou d’une empathie qui pourrait être étouffante car elle implique la compréhension des particularités de chacun, la capacité d’ouverture aux différentes cultures et à leur métissage.

L’altérité permet de rester soi- même et à l’autre de rester lui-même, non côte à côte, mais en dialogue, en compréhension, en respect mutuel.

Nous étions 14 pour partir à Lourdes ce 25 aout ( 6 n'ont pu venir à cause de problèmes de santé.... )  Le voyage aller fut assez mouvementé mais nous avons eu de justesse notre correspondance à la gare Montparnasse.

Le voyage s'est vécu comme si nous étions tous des petites Bernadette dans la simplicité, la joie, l'émerveillemnt, la confiance en Marie, et pour certains de lourds fardeaux ont été déposés. 

Le Seigneur fit pour nous des merveilles !

et chacune, chacune en vit encore : c'est l'écho de notre journée des retrouvailles le 8 octobre dernier.

Marie Agnès et Thérèse

Quel défi de prévoir la messe à la grotte de Fiennes alors que la pluie ne cesse de se manifester depuis plusieurs jours.

Pour les fidèles, un chapiteau est monté, il nous a protégé du vent. Car le soleil est là ! Le prêtre et la chorale sont dehors sans problème. Cinq petites filles sont habillées en Bernadette. C'est donc une belle fête pour la Vierge qui s'est déroulée à cette grotte de Lourdes !

Les sœurs de Caffiers

le 19 septembre dernier,

Très belle journée inter-équipes du territoire Entr'eux Terre et Mer à la découverte du patrimoine local.
Merci à l'équipe du secteur d'Auxi le Château et Frévent, au Moulin musée Wintenberger ainsi qu'à la médiathèque pour leur merveilleux accueil !!
Nous apprenons à mieux nous connaître entre bénévoles

Le forum festif d'Auxi le Château est investi par le Secours Catholique de l'équipe locale d'Auxi-Frevent ! 

Sr Bernadette y participe ! belle journée

Comme chaque année à Humières (Pas de Calais) s'est déroulée la neuvaine à Notre Dame de Lourdes.

Chaque jour, les différentes célébrations n'ont pas toujours pu se vivre comme prévu à cause de la pluie, des prières à la grotte ou des processions n'ont pu se faire.

Mais rien n'ébranle le Père Bruno, fils de la Charité, qui prêchait  cette neuvaine.

le dernier jour, dimanche, une messe solennelle pleine de ferveur et de joie; un repas partagé et dans l'après midi une procession nous permet de rejoindre la grotte (car la pluie s'est arrêtée) avec exposition du saint Sacrement. 

c'est un temps fort pour notre doyenné

les sœurs de St Pol

LA RENCONTRE DE LA COSMADA          février 2019

Ce qui m’a surpris dès les 1ères personnes rencontrées : cette simplicité et cette fraternité entre tous. Tout le monde se connait, s’interpelle, s’inquiète, demande des nouvelles….une Eglise du style des 1ers chrétiens.

Une découverte pour moi, française, ayant vécu plusieurs expériences de mission, c’est la présence de nombreuses congrégations sub-sahariennes, congrégations fondées par des pères missionnaires. Leur dynamisme, leur engagement auprès de ce peuple algérien (surtout les femmes et les enfants handicapés) dans des conditions parfois difficiles m’ont interpellée pour ne pas dire évangélisée. C’est bon de les écouter et depuis je porte cette Eglise algérienne quotidiennement dans ma prière (le pays aussi en le confiant à Notre Dame d’Afrique comme vous le faites).

En écoutant les témoignages, c’est le travail de l’Esprit Saint  dans ce peuple qui m’était révélé et c’est plein de vie et d’Espérance. Quelle force ont ces personnes qui répondent à cette invitation de Notre Seigneur à être chrétien dans un monde musulman plus ou moins hostile.

Et pourtant, ayant vécu quelques jours à Batna, j’ai été témoin d’une vie respectueuse de chacun et même j’ai ressenti combien chacun apprécie l’autre dans sa différence. Ces rencontres organisées par les Focolare entre chrétiens algériens et musulmans le disent et confirment que cela est possible !

Ce que nous a donné une sœur sur le thème de se rencontrer avec nos différences,    est un bon moyen de relecture de toute cette vie et un appel à aller vers l’autre en vérité, à vivre la rencontre avec toute la richesse qu’elle apporte et les fruits qu’elle donne.

Merci aussi d’avoir partagé toute cette grâce de la béatification des martyrs qui vous vivifie !

Aucune peur ne m’a effleurée !

Merci pour cette belle expérience !

Sr Marie Agnès déléguée pour les FMND

En cette journée mondiale de la fête de la vie consacrée, nous nous sommes retrouvés les consacrés du doyenné et quelques laïcs à l'Abbaye de Blangy sur le thème " la Sainteté" à partir de l'exhortation de notre pape François.

Que ma Joie demeure,

Être témoin de cette joie!

Sans exclure la souffrance, nos fragilités, nos limites.

Journée paisible, joyeuse, fraternelle et riche !

Beau temps donné et offert au Seigneur !

Et de belles crêpes bien garnies pour nous rassasier ensemble avec du jus de pommes fait maison faute de cidre ( la neige n'a pas permis qu'il arrive)

Amen! Alléluia !

Dans notre chapelle  St François (rue d'Aire) une petite communauté priante nous entoure pour le renouvellement  de notre consécration à la Vierge et nos vœux. Nos deux prêtres sont là . A la fin de la messe, P. Jean Christophe nous bénit .

Un petit pot d'amitié nous rassemble dans la nouvelle cuisine de la Demeure.

Ce fut un temps fort de prière, de communion fraternelle et de joie partagée.

Marie Agnès, Thérèse et Bernadette

Alors que la nuit s’installait, des paroissiens nous ont rejointes pour célébrer le Transitus qui est une évocation de la Pâque de François, comme il est de tradition dans la famille franciscaine le soir du 3 octobre, veille de la saint François.

Il s’agit d’une mise en scène sacrée où François accueille sa sœur la mort corporelle comme le point final de sa quête du Seigneur. Pour vivre de l’intérieur son Passage en Dieu nous avons écouté le témoignage des premiers frères, reprenant certains de leurs gestes et leurs prières.

« … Il passa en action de grâce les moments qui lui restaient à vivre, demandant à ses compagnons les plus chers de louer le Christ avec lui. Il invitait même toutes les créatures à louer, à aimer Dieu, leur chantant le cantique qu’il avait lui-même composé. Il n’est pas jusqu’à la mort, objet de peur pour tous, qu’il n’ait engagée à louer Dieu. Il se portait joyeux à sa rencontre et l’invitait chez lui.

L’heure vint enfin où, les mystères du Christ s’étant réalisés en lui, son âme se dégagea de la chair pour être absorbée dans l’abîme de la lumière et son corps s’endormit dans le Seigneur... »

                                          Sœurs Franciscaines de Lens

Le Chapitre général s'est déroulé du 24 juillet au 2 août 2018 à la Maison Internationale St François à Paris. toutes les capitulantes ont travaillé dans une ambiance très fraternelle et joyeuse, heureuses de se retrouver, de vivre la dimension réelle de la Congrégation, et de donner des objectifs à vivre pour les années qui viennent

Notre nouveau Conseil Général a été élu:

Sr Olga Travisanut, ministre générale

Sr Alcina 1ère conseillère

Sr Ana Maria

Sr Suzanne

et Sr Gravelina les 3 autres conseillères.

Nous avons eu chaud comme tout le monde. Heureusement que nous travaillions dans une salle climatisée.....

Que l'Esprit Saint continue son œuvre avec elles pour le bien de toutes !

Sr Marie Agnès

Nous avons retrouvé Michèle qui cette fois-ci nous a sensibilisées aux documents autour du prochain Synode des jeunes. Tout un monde à comprendre, à accueillir et à porter dans la prière ! beaucoup de questions par rapport à l'avenir de ces jeunes ! Des réflexions sur leurs peurs qui nous ont permis un partage des nôtres en petit carrefour !... Une riche journée qui nous engage à vivre notre vocation de consacrées au service des jeunes avec nos moyens !...

En ce dimanche 10 juin 2018, nous sommes à l'église St Léger pour accompagner Marie Agnès et rendre grâces avec elle. Une belle célébration réjouit le coeur de tous les participants. Merci à tous ceux qui ont préparé cette belle fête qui s'est poursuivie à la Maison Nicodème (apéritif et repas).

Nous sommes une soixantaine à nous retrouver pour cette fête : les soeurs de la Région mais aussi les sœurs de Paris et du Conseil Général et de nombreux laïcs franciscains et amis des fraternités.

Le thème de la Paix est choisi dans le cadre de cette année du centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale. Fr Jacques Marie venu de Lille nous exhorte à vivre de cette Paix que Jésus donne en abondance.

Après le repas, nous passons un film sur St François, le montrant artisan de Paix suivi d'un temps de réflexion.

Belle rencontre sous la protection de Marie !

Ils ont bravé le froid et la neige ceux qui sont venus à la Chapelle Notre Dame de Bon Secours à Bouret sur Canche pour prier et marcher pour les vocations en ce dimanche 18 mars 2018.

Ils sont une vingtaine accompagnant les consacrées dans le silence, le partage, la joie et la bonne humeur en toute simplicité et fraternité. La marche se termine avec le soleil et ils chantent la Valse des Créatures, puis rejoignent la messe des familles à Frévent : messe pleine de vie avec le baptême d’Erwan, le scrutin pour les 3 jeunes filles et la participation des familles. Après la messe, ils se retrouvent à la salle à manger du sacré Cœur en face de l’église. Un pique-nique les rassemble et quelques projetions sur l’appel, la réaction des parents à l’annonce d’une vocation finissent la rencontre. Prochain rendez-vous pour 2019 du coté de Fruges.

                                    L’équipe des consacrés du Doyenné

Cette foi-ci, c'était dans l'église Saint Vaast de Rebreuviette que nous nous sommes réunis à l'occasion de la neuvaine de prières pour les vocations.

 est intervenu pour évoquer la vocation religieuse. il avait demandé aux sœurs franciscaines missionnaires de Notre Dame de St Pol de venir témoigner de leur vocation et de leur parcours. Sr Marie Agnès, Sr Thérèse et Sr Émilienne (originaire de Madagascar)  nous ont ainsi partagé l'appel qu'elles avaient reçu. Elles ont aussi témoigné que la vie communautaire n'est pas toujours facile mais on y vit de bons moments de partage, de soutien....dans nos différences. C'est possible de vivre ensemble. La vie religieuse est une grande aventure. La rencontre s'est poursuivie par la prière du chapelet.

article paru dans 'Regard en marche'  janvier 2018

Du 1er au 3 décembre 2017, Sr Marie Bossaert et Sr Marie Agnès Aubry ont participé au Congrès International sur les vocations consacrées en préparation du Synode des jeunes en octobre 2018. Temps forts de découvertes des actions vécues pour rencontrer, appeler et accompagner les jeunes. Une grande richesse partagée ! Des ateliers par langue nous ont permis de réfléchir sur des actions à mener pour une meilleure collaboration entre nous et aussi en Église.

Vous pouvez lire le compte rendu de Sr Nathalie Becquart sur le site de la CORREF: https://www.viereligieuse.fr/Propositions-du-Congres-Pastorale-des-vocations-et-vie-consacree-pour-le-Synode

Ce 25 novembre 2017, à Caffiers, nous nous sommes retrouvées pour une journée de réflexion sur les sacrements dans notre vie, accompagnées par le Frère Adalbert O.F.M.

si vous voulez le texte de ses interventions, contactez Sr Marie Agnès : marie.fmnd.88@gmail.com

Quelle joie de fêter ensemble ce ou ces jubilés. Finalement avec mes 25 ans d'ordination, je me sens encore très jeune devant vous mes sœurs !

Il est important de marquer particulièrement ces étapes de nos vies qui sont les jubilés, car il est important de marquer des anniversaires importants dans nos familles , mariage, .... et il est important de le faire ensemble, de se réjouir avec d'autres. Tous nous avons dans ns vies des événements qui ne sont pas des moments de joie et que l'on veut célébrer. Tous nous avons eu à assumer à un moment ou un autre, une séparation, un deuil, une rupture qui nous a fait souffrir et fait souffrir ceux que nous aimons, alors voilà pourquoi il est important de se retrouver ensemble pour un jubilé, pas pour dire qu'il y a d'un coté les bons et de l'autre les mauvais mais parce que nous sommes tous faits de la même pâte humaine, parce que nos chemins sont différents et que sur ces chemins, il y a des événements, des situations différentes que nous n'avons pas choisis et qu'il nous faut assumer malgré tout.

Nous l'avons entendu dans la 1ère lecture nous sommes invités à être dans la joie, joie d'une fidélité à un engagement, joie d'une réponse à un appel, joie de se donner et de recevoir. Cette joie, elle n'est pas celle de gens qui vivent sur un petit nuage, hors du monde et de ses réalités. Chacune des jubilaires ici, comme chacun d'entre nous a eu son lot de difficultés, d'épreuves qu'elles soient physiques ou morales, son lot de remise en question, de doutes, de peur de l'avenir, et c'est précisément au milieu de tout cela, avec tout cela, que nous pouvons être réunis dans la Joie, la vivre en vérité.

Vous savez quand on marche en montagne, on a l'impression de ne pas avancer, on s'essouffle, on se décourage en regardant le sommet qui est encore loin ! Mais en se retournant, on voit d'où l'on est parti, le chemin déjà parcouru.

Jubiler, ce n'est pas regarder le passé avec nostalgie mais avec reconnaissance. Reconnaitre d'abord et surtout la fidélité de Celui qui nous a appelés, du Seigneur qui nous a accompagnés jour après jour, discrètement, silencieusement, humblement ! Il est à nos cotés et notre cœur peut Le reconnaitre à sa Parole et dans la Pain partagé. Ce que tu as caché aux sages et aux savants, Tu l'as révélé aux tout petits. Cela fait la Joie Christ et cela a fait la Joie des sœurs franciscaines , découvrir que notre petitesse, notre faiblesse ne nous éloigne pas de Dieu mais nous en rapproche et c'est une source de Joie inépuisable.

Pour François, être petit c'était être frère, être fraternel avec ses frères, avec tous ceux qu'ils rencontraient et avec la création toute entière !

Bien avant le mouvement écologiste, François avait saisi le lien qui nous relie à un monde créé, et combien nous sommes responsables de cette création qui nous est confiée, non pas pour en profiter et l'épuiser mais pour la gérer et la transmettre aux générations qui viennent

Enfin le Jubilé c'est une façon de dire MERCI pour ce qui a été vécu, offert et donné silencieusement, discrètement mais réellement : si nous pouvions voir défiler devant toutes les personnes à qui vous vous êtes rendues présentes, mes sœurs, tous ces enfants recueillis, soignés, éduqués et aussi, tous ces malades soignés, réconfortés, apaisés, toutes ces personnes âgées ou solitaires qui ont été visitées et écoutées, à qui vous avez fait l'offrande d'un sourire et d'un  peu de temps. toutes ces heures de fidélité dans la prière, devant le Seigneur , vous nous avez portés car vous portez le monde. MERCI DE TOUT CELA ! C'est un appel pour chacun d'entre nous à regarder dans sa vie ce qu'il y a de bon et de beau pour rendre grâce, de regarder ce que nous donnons, ce que nous offrons et à qui nous le faisons.

Aujourd'hui est une occasion de ne pas nous enfermer dans notre petit bonheur si confortable soit -il, il y a autour de nous tant de mains qui se tendent, tant de cœurs à consoler et à aimer ! Que cette fête aujourd'hui de jubilé et de retrouvailles familiales soit occasion de nous rencontrer pour renouer des liens, retrouver ce que nous avons en commun, ce qui nous unis. Il y a un esprit de famille qui devient beaucoup trop rare, à vous de le reprendre et de l'inventer !

Mot d'accueil :C'est un moment d'action de grâces que nous allons vivre.

Le Seigneur nous remplit de reconnaissance pour les merveilles qu'Il a faites dans le cœur de Sr Marie-Cécile, Sr Marie-Claude et Sr Claire Méniel, qui fêtent aujourd'hui leur jubilé de 75 années de vie données au Seigneur.

Nous rendons grâce pour leur fidélité, en réponse à tout ce qu'elles ont reçu du Seigneur, Lui qui est l'Amour!

nous voulons aussi rendre grâce au Seigneur pour les 25 ans de sacerdoce de notre frère Jean Jacques !

Merci Seigneur d'avoir donné un prêtre à l’Église pour manifester ta Présence, être signe de ton Amour et de ta Miséricorde. Tu l'as appelé dans la Famille Franciscaine et aujourd'hui, comme aumônier de la gendarmerie, à Maisons-Alfort.

Merci à Frère Jean-Jacques pour son oui de chaque jour, pour sa vie donnée aux autres, pour la plus grande gloire de Dieu !

......une heureuse occasion d'unir dans l'action de grâces la tante et le neveu et aussi la famille !....

"LE SEIGNEUR FIT POUR NOUS DES MERVEILLES? SAINT EST SON NOM !"

Que cette eucharistie qui nous rassemble réjouisse nos cœurs et nous renouvelle dans nos missions particulières, là où le Seigneur nous attend

Très belle rencontre dans l'action de grâces

et la joie des retrouvailles !

Toutes les photos et le déroulement de la journée sur le site

de notre Institut www.fmndinternational.org/

En ce dimanche après midi ensoleillé, une grande foule se retrouve à l'église St Nicolas à Arras. Une grande émotion et aussi une grande joie parce que Florentin (originaire d'Oeuf en Ternois à quelques kms de Saint Pol sur Ternoise, membre de l'Institut Notre Dame de Vie) ) et Endry (vénézuélien, membre de la Communauté Néocatéchuménale) sont ordonnés diacres en vue de la prêtrise l'année prochaine et incardinés au Diocèse d'Arras. Le soleil a permis de se retrouver dehors après la messe solennelle, priante et festive ! Et pour les plus proches des deux jeunes, une auberge espagnole finit la journée au lycée Baudimont.

Le 1er octobre 2017, en union avec toute la famille franciscaine française, nous avons fêté la clôture des célébrations des 800 ans de l'arrivée des 1ers frères en France et tout particulièrement l'arrivée de Frère pacifique à Lens. Marie Andrée, la ministre régionale des fraternités séculières nous accueillis, les frères ont célébré entouré d'une assemblée de frères et de sœurs des 3 ordres du Nord-¨Pas de Calais: célébration joyeuse, simple, belle et festive ! Un repas partagé nous a permis de faire connaissance et  de se découvrir mutuellement. Quelle richesse vécue sans bruit ! L'après midi, trois activités proposées: rester dans la salle pour partager autour d'un thème; ou visiter le Louvre Lens; ou écouter 3 chorales.

A la fin de la messe et pendant l'écoute des chorales, une quête ou vente de divers produits a été faite pour financer un pèlerinage à Assise l'an prochain pour des paroissiens de la Paroisse Saint François d'Assise de Lens. un spectacle est aussi organisé pour la même cause "Bâtir sur le roque" (terme dans le jeu d'échecs)

Fin juillet , à Vézelay, dans le cadre des 800 ans de l'arrivée des frères franciscains en France, une rencontre œcuménique rassembla une centaine de personnes. Elle avait pour thème : CHERCHEUR et REBELLE. Des allemands et des finlandais étaient présents : ils fêtaient les 500 ans des déclarations de Luther. Ensemble, nous avons marché, partagé, et célébré dans la joie et la fraternité ! Un moment d’UNITE TRES FORT qui marque et laisse des traces dans notre coeur ! Merci à chacun, chacune pour ce cadeau !

enfin, nous venons vous donner quelques échos des JMJ

encore un peu de patience pour avoir les textes....

mais voici quelques photos